COP30: Le Forum sur l’information et la démocratie présente ses solutions structurelles pour lutter contre la désinformation climatique

Depuis février 2025, le Forum sur l’information et la démocratie anime un axe de travail prioritaire sur la désinformation climatique et les autres enjeux environnementaux. Co-présidé par l’Arménie, qui accueillera la COP 17 sur la biodiversité en 2026, et le Brésil, ce groupe rend ses premières conclusions à quelques jours du lancement de la COP 30 à Belém.

Alors que les appels à lutter contre la désinformation climatique se multiplient, le Forum sur l’information et la démocratie publie le rapport intermédiaire de son axe de travail sur l’intégrité de l’information sur le changement climatique et les autres enjeux environnementaux. 

La désinformation environnementale et climatique est à la fois un enjeu pour l’avenir de notre planète, mais cela devient de plus en plus un enjeu politique et démocratique”, explique Camille Grenier, Directeur exécutif du FID. “Au Brésil, en Espagne et en France, ce type spécifique de désinformation est systématiquement utilisé pour discréditer le camp d’en face, les médias et la science.”

Lancé en février 2025, en articulation directe avec l’Initiative mondiale pour l’intégrité de l’information sur le changement climatique portée par le Brésil, l’ONU et l’UNESCO, l’Axe de travail du FID a permis de rassembler des dizaines de représentants d’Etats démocratiques et d’experts de la société civile et du monde de la recherche. 

Ce rapport intermédiaire définit quelques grandes priorités pour lutter de manière efficace contre ce phénomène d’ampleur : 

  1. Assurer la sécurité des journalistes environnementaux et la soutenabilité des médias d’intérêt public qui représentent le meilleur rempart contre la désinformation. 
  2. Assurer une meilleure transparence des plateformes et des mécanismes de redevabilité, notamment en accélérant la mise en œuvre du Digital Services Act (DSA) en Europe. 
  3. Promouvoir l’accès à une information fiable en obligeant les plateformes à mettre en œuvre des mécanismes de promotion et de pluralisme de l’information fiable.
  4. Lutter contre la publicité qui finance la désinformation climatique, notamment en  assurant une meilleure transparence du marché de la publicité en ligne.
  5. Renforcer la recherche sur ces enjeux et soutenir les efforts de recherche pour mieux comprendre les mécanismes, les sources et les moyens de la désinformation climatique.

Pour la première fois, la désinformation climatique sera à l’agenda de la COP organisée par le Brésil. Camille Grenier y présentera ces premières conclusions à l’occasion de différentes sessions organisées les 12 et 13 novembre. 

Partager cet article

LinkedIn
Facebook
Email
 

Actualités connexes